Mes années renault
Louis Schweitzer est entré dans l’entreprise Renault en août 1987 en tant que directeur du contrôle de gestion et du plan, puis directeur général de mai 1992 à 2005. Dans ce livre Louis Schweitzer nous donne son regard sur l’évolution de cette entreprise tout au long de son parcours, depuis l’entreprise individuelle jusqu’en 1945, en passant par l’entreprise nationalisée de 1945 à 1985 et en finissant par l’entreprise tout court à partir de 1985.
Pour Louis Schweitzer, la mondialisation de l’économie est un passage obligé pour toutes entreprises. Dés lors que l’entreprise a les moyens de se développer et que ses membres ne sont pas prisonniers d’un seul point de vue, la mondialisation est une très bonne chose. Si l’on voit la mondialisation comme : « l’ouverture au monde et de la diversités des perspectives qui s’ensuit » (136), elle est bénéfique. Mais si l on met sous la globalisation la notion d’homogénéité, c’est « haïssable » (135). D’après Louis Schweitzer, il y a plusieurs raisons qui ont poussées au développement de la mondialisation.
La première est le fait que le monde et plus particulièrement l’Europe ont ouvert leurs marchées, cependant cette ouverture n’est pas globale ce qui entraîne un certain déséquilibre dans l’économie mondiale, par exemple, les Etats-Unis, le Japon ou la Corée même si une petite ouverture commence a percée dans ces pays. Certains pays comme la France était très proche de leur Etat même s’il s’agissait d’une entreprise privée. Dans le monde de l’économie, l’ouverture des marchés nationaux représente, comme toutes les autres modes en matière d’économie, une vague laissant son « résidu positif » (137), mais cette mode là ne reflue pas. Ce phénomène associé à la libéralisation de la concurrence constitue une des raisons majeures à la mondialisation. Deuxièmement, il y a aussi un aspect moins connu, l’effet de marque. Dans un système dit « protectionniste », le consommateur