Michel foucault, controler et punir
Tout au long du texte, il donne une idée du pouvoir comme solution aux déviances qui peuvent exister chez les êtres humains. On définit les déviances comme des actions qui mettent les individus à l’écart de règles et de normes dans un système social donné. Ces normes et ces règles étant reconnues par la société comme bénéfiques à celle-ci et aux individus. L’auteur énumère plusieurs éléments qu’on peut identifier comme des déviances : « les lois suspendues, les interdits levés, la frénésie du temps qui passe, les corps se mêlant sans respect, les individus qui se démasquent ». Un autre élément qui nous rapproche de cette interprétation est le fait qu’il évoque l’abandon d’une « identité statuaire et la figure sous laquelle on les reconnaissait, laissant apparaître une vérité toute autre », sous-entendu des individus. Il fait référence à l’image la plus positive possible …afficher plus de contenu…
Ces deux premiers critères sont présents dans cet extrait. Le texte nous montre différents éléments permettant ce pouvoir « omniprésent et omniscient ». Il y a tout d’abord une surveillance extrême des individus qui est mise en place. Ce cadre est posé dès le tout début du texte avec une description précise, tout autant que la surveillance : « espace clos, découpé, surveillé en tous ses points », « où les moindres mouvements sont contrôlés, où tous les évènements sont enregistrés, où un travail ininterrompu d’écriture relie le centre et la périphérie » (l. 1-3). Tout cela vise à contraindre les individus puisqu’ils sont « constamment repéré(s), examiné(s) et distribué(s) » (l.4). Cependant, cette surveillance de tous les instants n’est qu’un élément du «