Le conte philosophique de Voltaire, Micromegas, tient son nom de l’opposition ‘Micros’ (en grec ‘petit’) et ‘Megas’ (en grec ‘grand’). C’est ainsi qu’est nommé le personnage principal du texte. Ce titre appuie ainsi la différence de taille du héros avec les êtres-humains.
Micromegas, impressionnant de taille, mais aussi de par ses connaissances et son grand esprit, quitta sa planète de l’étoile Sirius, après avoir fait les frais du mécontentement de son clergé au sujet d’une de ses découvertes. Il partit alors sur Terre avec son compagnon Saturnien, « nain de mille toises de haut ». Ils crurent d’abord découvrir une planète inhabitée mais, après avoir récupéré des diamants en guise de loupe, ils purent voir, puis communiquer avec les êtres-humains. Ils débâtèrent alors des sciences, puis de métaphysique, ou encore de questions plus religieuses. Les Hommes, impressionnants de connaissances scientifiques, parurent moins à leur aise sur le plan métaphysique. Mais c’est l’absurdité des guerres et religions qu’ils déçurent le Sirien. L’Homme montre là les limites de son esprit égoïste et intolérant, leur « orgueil sans limite ». A son départ, Micromegas laissa aux Hommes un livre vierge censé leur expliquer « le bout des choses ».
Le thème général abordé par Voltaire est celui des connaissances et de l’esprit humain, par l’intermédiaire d’un débat sur les sciences, la métaphysique, mais aussi par le thème de la religion.

L’ingénu, est un roman philosophique de Voltaire. Son titre fait référence au héros qui a de la naïveté dans sa franchise, exprimant ainsi simplement tout ce qu’il pense : « je dis toujours naïvement ce que je pense ». Cet ingénu est un Huron, originaire donc du Canada, qui, libéré par les Anglais, trouve refuge au prieuré de St Dunstan, chez son oncle. Baptisé, il s’offusque de ne pas pouvoir aimer sa marraine et se met la religion à dos. Après avoir repoussé une invasion d’anglais, il part à Versailles pour demander au Roi de pouvoir, par ce