Micromégas chapitre 2
Chapitre 4 : Suite de l'entretien de l'aumônier et l'habitant de Tahiti Orou poursuit son témoignage sur la conception du mariage à Tahiti et l'éloge de la maternité. La liberté sexuelle est telle que les notions d'inceste et d'adultère n'existent pas. Si une fille trop laide n'a pas de mari, c'est un devoir pour son père de la rendre mère. Si une mère n'attire plus de prétendants, c'est lui rendre hommage et la respecter pour un fils que de partager son lit. L'aumônier interroge Orou sur le libertinage amoureux, c'est-à-dire sur les transgressions des rituels qui régissent les attitudes et les devoirs des enfants avant l'âge de la puberté. Les femmes sont identifiables à la couleur de leur voile et chacune doit respecter les lois qui régissent le voile, sinon, il y a sanction. Ces pratiques insistent sur le fait que l'acte sexuel a pour but premier la procréation. La fin de cet entretien est un jugement sans appel sur le ridicule (d'autant plus qu'il n'est pas respecté) et le non sens du "vœu de stérilité", contraire à la nature, prononcé par les religieux catholiques.
Chapitre 5 : Suite du dialogue entre A et B A et B approuvent les mœurs