Mme de sévigné, lettre à pomponne
La marquise de Sévigné faisait partie de la noblesse de Cour avant même que commence le règne de Louis XIV. Elle est née en 1626 et disparue en 1696. Elle avait une expérience de la fréquentation de l’aristocratie au plus près du pouvoir et des salons du XVII ème siècle, puis elle s’est mise à fréquenter la cour de Versailes. M. de Sévigné a écrit plus de 1500 lettres au cours de son existence, à qqs amis (Pomponne) mais surtout à sa fille. Bien que Mme de Sévigné n’ait pas directement le statut d’écrivain car sa correspondance était privée, la totalité de ses lettres a définitivement été regroupée et intégrée dans la litt. Française sous la forme d’un recueil en 1867. On les répertorie en récit historique, en observation des mœurs et en anecdotes ou visée morale. C’est ainsi que ce texte entre dans la 3ème catégorie et se rapproche du genre argumentatif que l’on appelle « l’apologue » (= court récit à portée morale implicite ou explicite) -> « Je vous conte une petite historiette », « plaire… qui vous divertira », « moi qui aime tjrs à faire des réflexions, je voudrais » =docere et placere : divertir pour donner à penser.
* Situation de comique dépeint par Mme de Sévigné :
Elle utilise une structure théâtrale. Par un avis au lecteur, elle pose le choix du genre comique car elle dédramatise d’emblée une saynète. l 2 à 6, elle met en place les éléments de la scène, personnages circonstances, entrée du maréchal.
L 6 à l 19, la lettre est constituée d’un dialogue auquel correspond une brève intrigue et aboutit à une chute
Le caractère plaisant, voire comique de la saynète provient du décalage entre la révélation faite au destinataire à la l 5 et l’évolution de l’aptitude du roi vis à vis de son courtisan. Mme de Sévigné rend donc le lecteur complice du piège tendu par le roi au courtisan.
* Portée satirique et morale On peut comprendre cette saynète comme une leçon donnée par le roi car Mme