Le modèle culturel : Islam Abdessamad

1-Le fils du pauvre de Mouloud Feraoun :

Dans l’extrait abordé ultérieurement du fils du pauvre,Omar est confronté à un évènement tout à fait nouveau pour lui qui est la rentrée scolaire et il jouit de cela un Vendredi avec tous les avantages de cet événement : couscous,lait,gandoura propre,et on constate des évidences culturelles telles que : « barnous », « couscous », « kanoun », « chikh » et bien d’autres qui nousimmergent totalement dans la culture algérienne,aussi il est important de souligner l’emploi des termes d’origines de l’arabe dialectal.
Mais on ressent aussi le poids de la misère qui plane dans l’extrait par de nombreux indicateurs très ostentatoires, comme ce déjeuner exceptionnel dont profite Omar qui est constitué de couscous et de lait et il est ravi par autant d’égard aussi le vestimentaire est mis en avant par l’unique vêtement d’Omar la « gandoura » et qui a été nettoyée pour cet évènement particulier.
En regardant de plus prêt il nous saute au yeux un indice chronologique qui est le jour de la semaine, un Vendredi, « djamaa », normalement jour férié et jour de la prière pour la société arabe en général et algérienne en particulier, ce jour dans l’extrait est le jour de la rentrée, ce qui aiguille le lecteur automatiquement à la période coloniale et au système occidental, ce contexte appuyé au fil de la lecture par le terme «roumis »,aussi employé beaucoup à la période coloniale désignant un étranger et un européen.
Quant au milieu familial, il est dès plus fermé et restreint à l’autorité du père et de ce fait de l’homme en général, la femme s’efface totalement pour laisser place qu’à l’autorité patriarcale et parfois la sacralisation de celle-ci. Le garçon est le centre d’intérêt de toute la famille, il baigne dans une adoration et un népotisme et de cela tout lui revient et sa virilité ou masculinité suffit comme raison.
Mais les couleurs culturelles ne sont pas totalement et purement