Modèles économiques dans la pyramide de maslow
Les besoins et les modèles économiques
Marx reproche à Smith et Ricardo de n’étudier que les marchandises, sans voir les relations d’exploitation. On rompt avec le fétichisme de la marchandise pour une extorsion de la plus value. Le capitaliste se situe dans un circuit argent-marchandise-argent. La marchandise est le simple intermédiaire de la spéculation financière. L’argent n’est pas un intermédiaire, il ne cible que la recherche individuelle du profit. Le capitaliste est condamné pour faire face à la concurrence, à réinvestir la plus value dans la production et accumuler du capital, et finalement baisser le taux de profit. Baisse des salaires, hausse du chômage, sous consommation, chute des prix, disparition des PME, crise finale.
Le marxisme permettra un accès automatique aux deux stades élémentaires de la pyramide de Maslöw, à savoir que c’est un modèle économique qui assurera tous les besoins pour subsister, ainsi que les besoins de vivre en sécurité. En revanche, l’accès aux trois phases supérieures, qui sont davantage des étapes de considération et de dépassement de soi, n’est pas envisageable, car non-nécessaire voire interdit dans un tel modèle. Le Plan fixé par un parti unique couvrira impérativement les deux besoins de départ. L’important sera la collectivité et non l’individu.
Smith à travers le modèle libéral et « la main invisible », soutient bien que le marché est un ordre qui s’auto-organise. La division du travail est la conséquence nécessaire d’une certaine propension au troc, au commerce et à l’échange. Les agents économiques ne sont pas animés par la connaissance des besoins et capacités des partenaires, mais par des signaux abstraits des prix auxquels les choses sont demandées et offertes sur le marché. L’Homme poursuit ses propres intérêts dès lors qu’il respecte les règles d’égalité, de liberté et de justice. Smith écarte l’idée d’une main visible, d’un Etat doté d’une intention et de