"Moi qui n'ai pas connu les hommes" : critique

1441 mots 6 pages
Un rêve cauchemardesque :
« Moi qui n’ai pas connu les hommes » de la célèbre écrivaine belge Jacqueline Harpman, relatant l’atroce vie de quarante femmes enfermées dans une cave, est un livre à lire absolument.

Imaginez une grande cave, et dans cette cave une grande cage, dedans quarante femmes d'un peu tous les âges et une enfant qui est là depuis ses premiers mois. Aucune d'elle ne sait pourquoi on les a enfermées, pourquoi on les maintient en vie. Cela dure depuis des années, mais personne ne saurait dire combien, la notion du temps a été perdue, et ce il y a longtemps.
Tout autour de cette cage circulent des gardiens, silencieux, indifférents, exécuteurs d'une tâche étrange : surveiller ces femmes sans les regarder, sans leur parler, sans manifester la moindre émotion, mais attentifs à tout, puisque à la moindre petite chose, leur fouet claque... Mais un jour, une sirène retentit et les gardiens disparaissent en laissant la clé sur la serrure. Livrées à elles-mêmes, les femmes quittent la cage et sortent à la surface. Mais le monde qu’elles découvrent ne ressemble à aucun paysage connu, il ne s’agit que d’une plaine sans fin. Les femmes, se souvenant de leur vie antérieure à leur enfermement trouvent ce monde étrange, absurde. C’est pourquoi elles commencent toutes à se poser un tas de question : où sont-elles ? Pourquoi sont-elles là ? Que va-t-il leur arriver ? Sont-elles seules au monde ou au contraire vont-elles rencontrer d’autres gens ?

Jacqueline Harpman, une vie difficile pour une arrivée au sommet :
Née peu de temps avant la guerre, Jacqueline Harpman et sa famille quittent Bruxelles en avril 1940. Une partie de sa famille sera déportée à Auschwitz d’où ils ne reviendront pas.
A la fin de la guerre, en 1945-1946, elle retourne en Belgique et s’inscrit à l’ULB en médecine. Mais atteinte de tuberculose, elle doit abandonner ses études.
En 1954, Jacqueline Harpman rencontre l’homme qui va publier ses premiers romans, René Juilliard.

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