Molière
Plaire : scène 5 ( p.99), Molière précise : « N’ai-je pas obtenu de ma comédie tout ce que je voulais en obtenir puisqu’elle a eu le bonheur d’agréer aux augustes personnes à qui particulièrement je m’efforce de plaire. » Plaire est la condition sine qua non du succès d’une pièce.
Divertir : dans l’avant pièce, Molière justifie les raisons pour lesquelles il met toujours en scène des marquis ridicules dans ses pièces. : « il faut toujours un marquis ridicule qui divertisse la compagnie » Dés lors, le marquis devient le motif de divertissement par excellence
Instruire : peindre les mœurs : les pièces de Molière s’inscrivent dans son siècle mais pour autant, il ne fait aucun procès d’intention en particulier : Molière n’a pas recours à l’argument ad hominem mais à l’argument ad rem : « peindre les mœurs sans vouloir toucher aux personnes et tous les personnages qu’il représente [sont] des personnages en l’air ( = sans fondement) » ( Scène 4 de la pièce répétée, La Grange). Ce sont les travers de la société qui sont mis en cause et ce serait une erreur que de penser que Molière prend un modèle particulier parmi ses contemporains ce qui résumerait ses pièces à des règlements de compte personnels. Pour autant, il est certains que les marquis, par exemple peuvent reconnaître certaines de leurs attitudes dans la peinture qui est faite par l’acteur. C’est d’ailleurs pour cette raison que Molière eut tant de problèmes avec sa pièce Le Tartuffe, les faux dévots se reconnus dans le personnage éponyme.
Peindre les caractères en général : « L’affaire de la comédie est de représenter en général tous les défauts des hommes et tout particulièrement les hommes de notre siècle » Si l’on veut que Molière ne fasse plus le procès des vices des hommes, il faudrait ou