Momument de la renaissance africaine
Introduction I. Présentation du monument de le renaissance africaine II. Réflexions sur le monument III. Polémique IV. Les enjeux du monument
Conclusion
Introduction Le Sénégal a inauguré le samedi 3 avril 2010 un immense monument « Le monument de la Renaissance africaine ». Initialement prévue le 12 décembre 2009, l’inauguration du monument a été reportée à cette date afin de « correspondre au 50e anniversaire de l'indépendance de nombreux États africains ». Le 4 avril est en effet le jour de la fête nationale au Sénégal[6]. Le monument a été inaugurée par le président Wade en présence d'une vingtaine de chefs d'État africains, dont une importante délégation marocaine conduite par le Premier ministre Abbas El Fassi et du numéro 2 du régime nord-coréen[4]. Mais aussi du président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, des représentants de l'UNESCO, de l'ISESCO, entre autres.
L'ouvrage, dont les travaux ont débuté en 2002 fait partie des grands projets du président Abdoulaye Wade qui le veut « dignité du continent » . Mais il a été initié par le célèbre artiste sénégalais Ousmane Sow. L'œuvre a été dessinée par le président Wade qui en détient le droit d'auteur de 35 %.
I. Présentation
Le Monument de la Renaissance africaine est une imposante structure haute de 52 mètres en bronze et cuivre[2] sur l'une des deux collines volcaniques coniques qui surplombent la capitale sénégalaise.
Cette œuvre gigantesque, qui surplombe la capitale sénégalaise, est la première du genre en Afrique et s'élève dans le ciel plus haut que la statue de la liberté des Etats-Unis d'Amérique. Réalisée par des artisans sénégalais et des contingents d'ouvriers qualifiés de différents pays d'Afrique et du monde, elle a coûté officiellement 15 milliards de francs CFA (249,7 millions Dirhams). Cette imposante statue de trois personnages qui font corps pèse quelques 222.000 tonnes et sa durée de vie est