Mon cauchemar
Il faisait nuit, j’avais froid, une pluie glaciale frappait mon visage. Je me dirigeais péniblement en direction de cet étrange bâtiment. Il s’élevait tel un immense tombeau qui, par une force invisible, m’attirait au plus profond de ses entrailles. Je me débattais, je hurlais : (A l’aide, au secours, venez m’aider !). Mais, personne ne me répondit. J’étais seule, pourtant, je sentais qu’une présence humaine flottait à mes côtés. Je me retournais, et en regardant de plus près, j’aperçus la devise de ce bâtiment : (Mémento Mori) qui signifiait (Souviens toi que tu vivras). A cet instant, mon sang ne fît qu’un tour, la tête me tourna, mes jambes flageolais, je perdis l’équilibre et tomba au milieu de cette cours caillouteuse. Au même instant, je sentis sur ma peau une main froide qui me caressait la joue et qui essayait de me faire rentrer dans cet effroyable bâtiment. Cette main, pourtant ne me semblait pas étrangère. Au contraire, son parfum me rappela celui de ma meilleure amie qui était morte la veille au soir d’une terrible maladie : (Non ! Hurlai-je. Je ne mourrai pas maintenant, ce n’est pas mon heure !) C’est alors qu’un vent violent se leva emportant dans ses bras des milliers de feuilles mortes. J’entendis alors de nombreux cris de détresse, de frayeurs et d’appels u secours. Puis, de ces feuilles s’élevèrent : des filles, des garçons, des élèves et des professeurs de cet ancien bâtiment qui était en réalité le plus effrayant, le plus effroyable et le plus étrange de tous les lycées. Ils me tiraient, ils me poussaient et me forçaient à rentrer. Je ne pus leur échapper. Je ne pus me défaire de leur étreinte. C’est alors que je compris que la faucheuse venait de me prendre sous sa cape et jamais plus je ne reverrai ma famille, mes amis et la couleur de la