« Mon idée la plus intime est de ne pas être celui que je suis. » de
Virginia Woolf nous offre une proposition poétique pour MD, et Pirandello une suite logique pour UPCM. En se fiant à la citation de Paul Valéry, si l’être humain peut se reconnaître dans une « figure finie », il peut probablement se reconnaître au travers d’un roman. En effet, l’homme a constamment besoin d’une figure extérieure pour se connaître lui-même. Comme nous pouvons le constater dans UPCM, Moscarda ne peut se voir de l’extérieur car le miroir dans lequel il se regarde lui renvoie un vide intérieur, cette sensation est la même dans MD, où le miroir reflète Clarissa de la même façon que l’image qui est renvoyée aux autres. Un être humain ne pourra se reconnaître de fond en comble, puisque ce dernier change tout au long de sa vie, en fonction de ses expériences et des obstacles rencontrés. Cependant, il peut se reconnaître dans une figure changeant …afficher plus de contenu…
Au travers de ce genre, le lecteur peut se reconnaître s’il cherche à savoir qui il est puisqu’il sera face à des personnages se posant les mêmes questions que lui face à leurs véritables identités. Ce phénomène a été accentué avec les recherches en psychologie dans les années 20, avec notamment les recherches de théories de Freud sur la personne : le ça, le moi et le surmoi. Le moi correspond aux fonctions conscientes d’un individu qui lui permet de ne pas céder à ses pulsions :