Monologue intérieur
De L'Éducation Sentimentale, au deux passages de Belle du Seigneur, en passant par Aurélien ; le lecteur a la possibilité de se reconnaître au fil de la lecture, parfois même de se sentir à la place du personnage grâce à l'emploie de la première personne du singulier comme dans le texte de COHEN (le premier extrait de Belle du Seigneur).
Ce qu'il y a de commun dans les trois œuvres présentées est un personnage éprit de sentiments forts, et parfois réciproques comme dans les récits de COHEN et ARAGON où la passion peut avoir lieu immédiatement ou tarder à se manifester, avec une autre personne ; et l'amour est impossible ou difficilement vivable.
Nous pouvons alors nous demander comment les auteurs rendent comptent des pensées des personnages grâce aux différentes formes de discours.
A l'aide d'une ponctuation particulière telle que les guillemets dans le texte de FLAUBERT, il est mit en évidence les paroles du personnage, ses pensées. L'utilisation de termes spatio-temporels tel que « maintenant » comme dans L'Éducation Sentimentale (l.1) nous démontre bien que nous sommes dans un récit au présent tel que dans le premier extrait de COHEN ; une des marques du discours direct. Ce dernier peut également se manifester dans un texte, à l'aide du pronom personnel « je », qui devient alors un monologue, intérieur dans le premier extrait de Belle du Seigneur ainsi que dans celui d'ARAGON, où un passage est entièrement rédigé par lui même et où le destinataire n'est autre que lui. Le terme interrogatif « Pourquoi » (l.14) démontre que durant son monologue, il se questionne de façon rhétorique, puisque, comme il est dit plus haut : l'émetteur et le récepteur sont tout deux la même personne. Une autre caractéristique du discours direct qui se manifeste dans le roman de FLAUBERT, est celle d'une utilisation de verbes introducteurs précédés des paroles rapportées comme au début du passage (l.1). La virgule est omniprésente dans le récit premier de