MONTAIGNE LES ESSAIS LA FREQUENTATION DU MONDE 1
MONTAIGNE : ESSAIS
1/LA THESE analyser la relation qu’il peut y avoir dans les deux premières phrases.
Elles expriment une opposition :
-la première phrase exprime l’idée qu’il est nécessaire de s’ouvrir sur le monde, sur autrui. Cette ouverture éveille l’esprit. La formulation est impersonnelle et possède donc une portée générale : il s’agit de la thèse de l’auteur.
-la deuxième phrase exprime le contraire c’est-à-dire que notre esprit refuse de s’ouvrir aux autres, au monde. L’auteur passe de l’impersonnel au pronom personnel « nous ».
Montaigne oppose deux conceptions de l’existence :
-la fréquentation du monde permet de développer l’intelligence.
-le repli sur soi conduit à une pauvreté de l’esprit.
2/ LE DEVELOPPEMENT DES DEUX IDEES retrouver chacune des idées dans la suite du texte.
Dans le second paragraphe, l’exemple de Socrate, type du philosophe au XVIe, illustre la thèse. Voir le lexique : monde, imagination, plus étendue, univers, à tout le genre humain. Puis l’auteur marque une opposition «non pas comme nous » soulignant l’étroitesse d’esprit. Les exemples suivants illustrent cette étroitesse :
-les vignes qui gèlent t les guerres civiles. Ces problèmes sont accentués : les vignes sont gelées dans mon village donc Dieu est en colère contre la race humaine. Même chose pour la guerre où il est question de machine qui se bouleverse. L’homme a tendance à juger du monde en fonction de son quotidien et a du mal à relativiser.
L’opposition « mais » l 21 évoque les conséquences d’un regard plus étendu. Voir lexique positif : majesté, variété, grandeur. Utilisation du présent de vérité générale.
Dans le troisième paragraphe, Montaigne fait référence à ce monde élargi. Les formulations « il faut », « je veux » l 27 et 28 indiquent la nécessité de se référer à ce monde : c’est l’école du savoir. Dès la l 30, une série d’exemples construits de façon analogue. Certains verbes : juger sainement, apprennent, instruisent expriment la