Montesquieu « de l’esclavage des nègres »
Ce texte critique les arguments démontrant que les Noirs ne sont pas égaux aux Blancs et que par conséquent, il est normal de les réduire en esclavage. Pour les Blancs, ils ne seront jamais perçus comme des hommes. La question que soulève ce texte pourrait être « les arguments cités dans le texte sont-ils réellement valables, ou est-ce plutôt un prétexte afin que les Blancs puissent exploiter les Noirs ? »
A l’époque où ce texte est publié, la traite négrière est à son apogée. En effet, c’est au court du XVIIIe siècle que le commerce des esclaves atteint son plus haut sommet ; près de cinq millions d’Africains sont déportés en Europe et en Amérique contre dix fois moins entre le XVIe et le XVIIe siècle. La France, l’Angleterre et le Portugal sont les plus grandes nations de la traite négrières. Comme la traite se fait de plus en plus visible, il est évident que les penseurs de l’époque commencent à s’intéresser à ce sujet. Afin de lutter contre le développement de la traite, un mouvement abolitionniste apparaît au XVIIIe en Angleterre puis en France. Le siècle des Lumières remet en questions l’Homme et les mœurs de son époque, il dénonce de ce fait l’inhumanité et l’inégalité de la traite. Ainsi Montesquieu révèle, à travers ces propos ironiques, les absurdités de l’esclavage et fait