Mouvement en Égypte
Depuis le 13 octobre 1981, Hosni Moubarak prend le pouvoir de l’Égypte, suite à l’assassinat d’Anouar el-Sadate, celui-ci y restera jusqu’au 11 février 2011, c’est-à-dire 30 ans. Il menait un régime laïc en opposition aux croyances des frères musulmans qui ont pour but d’élargir l’influence islamique dans plusieurs pays afin d’empêcher la domination occidentale à l’échelle mondiale. Moubarak a occupé plusieurs postes dans l’armée dont l’un a été « ministre de la guerre ». Il arriva même à être vice-président de Sadate. À son arrivée au pouvoir, le président égyptien a lancé un programme de recovery économique et demeura attaché au traité de paix signé avec l’Israël en 1979.
Tout ce mouvement d’indépendance en Tunisie, Egypte, Libye et Syrie a été provoqué par l’immolation d’un jeune homme, du nom de Mohamed Bouazizi, à Sidi Bouzid, une petite ville au cœur de la Tunisie, sous l’ère Ben Ali. La tentative de suicide de Mohamed, le début des manifestations en Tunisie et la chute rapide et relativement facile qui était improbable aux yeux des populations ont suscité dans les autres pays arabes, dont l’Egypte une envie et une volonté de prendre le même chemin. Les occidentaux, notamment les États-Unis et la France ont toujours été du côté de ces dictateurs puisque, étant laïques, il n’y avait pas de danger de terrorisme du à des croyances comme celle des frères musulmans. Ces dictateurs trouvaient toujours, par le biais d’élections truquées ou par la peur d’autres partis politiques de faire concurrence à ces derniers, un moyen de se faire réélire par le « peuple » (par des « élections libres ») et comme ça, détenir le pouvoir d’année en année. De plus, si un parti politique devenait un concurrent dangereux, ces chefs d’État, interdisaient le parti politique ou s’assuraient de l’éliminer.
1. Cadre théorique
a. Problématique
Nous pouvons remarquer que certains des grands penseurs de notre passé ont une opinion sur des événements divers