Présentation de l’œuvre :
Le Musée Juif de Berlin est composé de deux bâtiments dont l’un construit par l’architecte Daniel Libeskind.
Ce bâtiment construit entre 1993 et 1999 est surnommé l’éclair à cause de sa silhouette vue du ciel. Il abrite une exposition permanente et de nombreuses expositions temporaires qui retracent les deux millénaires d’histoire des Juifs en Allemagne.
Description et analyse de l’œuvre :
Cela ressemble à une sorte de bloc : les murs sont recouverts de métal, comme une sculpture. Il y a peu d’ouvertures à part ces sortes de cassures (des ouvertures percées dans les murs) ce qui n'évoquent pas des fenêtres traditionnelles.
Rien n’est droit, tout est asymétrique, penché.
Dans ce musée, il faut tout d’abord entrer en s’enfonçant sous terre, puis se perdre dans des couloirs (des « axes ») qui se terminent en impasse (pour l’axe de l’holocauste et l’axe de l’exil qui aboutit sur un jardin dont on ne peut sortir). Ce parcours symbolise l’histoire juive.
On peut ajouter que le choix de l'éclair exprime la violence, violence subie par le peuple juif.
Cette violence se traduit également par le choix des matériaux : béton, inox : des matériaux bruts et des formes (les cassures).
La construction de Daniel Libeskind réalise une harmonie unique entre l’architecture et le contenu du musée.

Le contexte historique de l’œuvre :
Un premier musée exposant la culture juive est fondé à Berlin en 1934 mais sera fermé en 1938 pendant le régime nazi. ( Pendant le Troisième Reich, état de type totalitaire, reposant avant tout sur le pouvoir absolu exercé par son Führer Adolf Hitler.)
Cette architecture rend hommage à la culture Juive.
C’est un monument commémoratif qui nous permet de garder en mémoire l’extermination des Juifs d’Europe : l’Holocauste (massacre perpétré par les nazis durant la Seconde Guerre Mondiale de 1939 à 1945 dans les camps.)
Daniel Libeskind est né en Pologne; ses parents étaient des Juifs Polonais survivants de la Shoah.
La relation avec