Musique romantique
Introduction
Novalis « le romantisme s’accompagne d’un effort »
Schlegel « le romantisme abat les frontières entre la vie, l’existence et l’art »
Schleiermacher « le romantisme est un douloureux déchirement entre le fini et l’infini »
Il y a plusieurs expressions du mouvement :
Schlegel « est romantique ceux qui nous proposent une manière de sentiment sous une forme fantaisiste », il parle du savoir-faire.
Milieu 18ème siècle, préromantisme en Angleterre avec Edmond Burke.
On passe des théories des passions, affects à une théorie des sentiments. On passe du beau à la notion de sublime (prend sa racine dans le latin sublimis = va en s’élevant, les hauteurs avec Caspar Friedrich, l’infini…). Le sublime transcende le beau, il accepte la chose qui n’est pas forcément agréable, le « frisson », le mortuaire, grotesque, débordement…Il accepte le côté obscur de nos sentiments, sensation. On passe de la catégorie du merveilleux, vraisemblable au fantastique, déstabilisant, anormal, surnaturel qui amène à la folie. ← sensations nouvelles, sentiment d’inaccessibilité, incommensurable.
1757 : préromantisme, « sturm und drang » = « orange et passion », mouvement allemand. C’est le titre d’une pièce de Klieger en 1776. C’est une métaphore, l’orage ballait la référence classique en révolte de la manière de penser française (encyclopédie de Diderot).
18ème siècle en France, prémisse avec l’encyclopédie, derrière définition du génie, définition du romantique. Le génie ne peut pas se contraindre à une règle. Nouvel héros « souffrance du jeune Werther » Goethe.
1810 : idée de la musique romantique pour la 1ère fois en Allemagne, 1830 en France
Tous les arts deviennent musique au 19ème siècle avec la musique absolue, l’infinitude.
« La musique ne renvoie à rien d’autre qu’à elle-même » Hanslick. La musique n’a pas de signification, elle a un sens, une interprétation métaphorique.
L.V. Beethoven