Mythes et littérature
Paganisme Galo-Romain (éléments celtiques et galo-romains).
Chapitre 12
Martin voit des voiles blancs et croie en la possession divine païenne.
Sulpice évoque la présence d'un pain à côté du sanctuaire (fanum) que Martin vient de détruire. Provoque Martin qui relève le défit de se faire attacher à l'arbre, signe de croix.
« Frimicus maternus » sur l'erreur des religions païennes.
Dans les cérémonies phrygiennes, que l'on dit de la mère des dieux, on abat chaque année un pain, et sur le milieu de l'arbre, on attache par dessus l'effigie d'un homme. Le sanctuaire que détruit Martin est certainement lié à la mère des dieux Cibèle venue de Moyen-Orient (Phrygie). Cette dernière irritée contre Atis/Athys, un jeune homme ayant trahi sa promesse de demeurer chaste, le frappe de folie et se mutile.
L'empereur Claude (Ier siècle) avait institué l'arbre auprès duquel Athys avait perdu sa virginité.
L'assimilation de dieux Celtiques aux dieux romains permet de sauver l'unité de la religion officielle tout en préservant le culte des divinités indigènes (Jupiter/Taramis).
En Gaule, les idées sont associées aux forces de la nature.
Une multitude de sanctuaires (fans) ou de temples (templa) leur sont consacrés.
Quels définitions le romain donnait aux divinités païennes?
Sulpisévère va désigner sous le nom de « daemones,is » les divinités païennes. Or, ce terme est aussi utilisé par les philosophes grecs comme Platon ou Aristote.
Ici, il désigne les dieux et déesses qui peuplent les sphères célestes au dessus des hommes.
Cependant, pour les chrétiens, leur place sera en dessous de dieu.
En effet, le dieu unique qu'il confesse est le créateur du ciel, de la terre, et de toute chose visible ou invisible.
Les dieux et déesses existent car ce sont des créatures de dieu (invisibles).
De plus, ces puissances spirituelles peuvent être mauvaises ou bien faisantes (démons et anges).
Il existait une démonologie tout comme une