La technologie est de plus en plus présente aujourd’hui. Ce phénomène évoluant à la vitesse de l’éclair permet aux individus une foule d’actions comme naviguer sur Internet et « zapper » les canaux de télévision. Auparavant, tout cela n’aurait été possible. Nous avons maintenant accès à une diversité de services de radiodiffusion au Canada. Cela nous permet d’avoir le choix quant aux postes de radio et aux émissions canadiennes de télévision. Cependant, une question se pose : Compte tenu de l’abondance et de la diversité des services de radiodiffusion qui existent au Canada, le gouvernement fédéral a-t-il raison de consacrer chaque année des sommes importantes au fonctionnement de Radio-Canada? Dans le texte qui suit, je vais poser l’enjeu principal de la question, porter une synthèse des arguments qui s’affrontent dans le débat et finalement donner mon point de vue ainsi que ma prise de position face à cet enjeu.

Tout d’abord, voici l’enjeu : imaginons que le gouvernement fédéral cesse d’apporter du financement à la société Radio-Canada, cela forcerait-il cette dernière à disparaître? Probablement. Pour ne pas que cela arrive, la société devra travailler sur des stratégies plus commerciales. Toutefois, si la société devient plus commerciale, il sera donc difficile de justifier son existence. Il est vrai que le gouvernement fédéral consacre de grosses sommes pour le fonctionnement de CBC/SRC. En 2006, le gouvernement a financé 1.66 milliard$ pour cette dernière.[1] Comme la Société Radio-Canada a rempli un mandat avec le gouvernement fédéral, elle a un engagement envers tous les canadiens. Ce mandat est défini dans La Loi sur la Radiodiffusion.[2]Donc, CBC/SRC, à titre de radiodiffuseur public national, devrait offrir des services de radio et de télévision qui comptent une très large programmation qui renseigne. Le gouvernement fédéral investit donc dans la société afin que les canadiens puissent profiter de