méditations
Le titre original traduit en français de Méditations sur la philosophie première indique que cet ouvrage a été écrit en partie comme une critique de la philosophie première qui était alors enseignée dans lesuniversités, mais aussi pour en proposer une nouvelle à la place. Il faut noter que, comme pour la plupart des ouvrages classiques au fil du temps, les Méditations ont reçu des interprétations très différentes.
Dans ces méditations, Descartes soutient qu'en dépit des arguments sceptiques contre la vérité et la certitude, il y a des connaissances légitimes. Aussi, il présente l'homme comme ayant une HYPERLINK "http://fr.wikipedia.org/wiki/Substance" \o "Substance" substanceessentiellement pensante (cogito), qui s'oppose à son corps, qui lui est une substance matérielle (voir dualisme de substance).Vers novembre 1633, René Descartes est informé de la condamnation de Galilée, et il reçoit en 1634, de son ami Beeckman, un exemplaire du Dialogo sopra i due massimi sistemi del mondo. Par sincère soumission aux autorités ecclésiastiques, Descartes renonce à publier son Traité du monde et de la lumière dans lequel il défend la thèse de l'héliocentrisme1 ; mais, par prudence envers la censure, il « avance masqué » (larvatus prodeo), en dissimulant partiellement ses idées nouvelles sur l’homme et le monde dans ses pensées métaphysiques2. Descartes pense que Galilée a manqué de méthode pour défendre la nouvelle représentation du monde qu'il proposait. Il publie alors, en 1637, trois extraits du Traité du monde : la Dioptrique, les Météores et la Géométrie, accompagnés d'une préface, le célèbre Discours de la méthode. Il décide également de se lancer dans un projet