Méthode comparative états-providences
Nicolas Münch La modernité adresse différentes problématiques aux sociétés contemporaines. D’une part, il est aujourd’hui très important de s’intégrer dans une processus global. Nous pouvons voir l’effet de cela à l’échelle de l’Europe. Les risques deviennent partagées. Il est donc de plus en plus important de rentrer dans une ère de communautarisation effective pour faire face à ces risques. Néanmoins on peut observer que ces risques ne sont pas étalonnés de manière égalitaire dans les différents pays qui composent l’Union Européenne. Le chômage autant que le salaire sont les préoccupations premières d’une jeunesse qui arrive dans un monde qui ne semble pas les désirer. Ces préoccupations sont au cœur des états. Cela montre bien la modernité dans laquelle nous vivons. En effet, discutait de l’adolescence est en soit un processus moderne. Néanmoins, nous souhaitons ici parler de l’Europe à travers les différents modèles qu’elle nous transmet. C’est ainsi que nous avons été amené à tracer des grandes lignes de démarcations entre les différentes sociétés européennes, notamment au travers de l’État providence. Nous pourrions caractériser les 4 types d’État providence qui peuplent l’Europe selon les catégories suivantes : Universel, centré sur l’emploi, libéral, sous-protecteur. Le type centré sur l’emploi est le seul à avoir un accès sélectif aux études. Nous avons choisi de le caractériser ici par la France. Les trois autres ont un accès non-sélectif aux études. De plus, les catégories Universel et centré sur l’emploi se caractérisent par un faible taux de risques dans l’emploi. Les catégories libérale et sous-protecteur se caractérisent par de hauts risques liés à l’emploi. Nous avons choisi de caractériser la catégorie libéral par le Royaume Uni et la catégorie sous-protecteur par