N'avons-nous des devoirs qu'envers autrui ou bien ?
Et fondamentalement, ils sont plus intéressants encore que les premiers : en effet, on ne va plus regarder l’autre à travers un réseau de loi formelle, mais bien comme un homme. Et c’est de cette universalité qu’il faut parler : envisageons un homme comme étant fait de chair et d’os, et alors peu importe si je me trouve dans une contrée lointaine, j’ai des devoirs moraux envers cet homme. Par exemple, peu importe où je me trouve ou bien qui j’ai devant moi, on conviendra qu’il ne faut pas mentir par exemple, d'où cette notion d’une universalité de nos devoirs envers autrui, c’est-à-dire un autre homme. Pourtant, il paraît difficile d’extrapoler cette universalité à moi. Étant chose, je ne peux me contraindre à m’imposer des devoirs. Certes, …afficher plus de contenu…
Notre devoir est de rendre la vie assez interressante ou du moins assez supportable afin qu’on n’en vienne jamais à ces déviances pour les drogues ou bien à cette extrémité concernant le suicidedevoirs moraux : nous avons l’obligation de faire fructifier, de développer nos talents, des cadeaux de la nature qu’il s’agit de reconnaître à leur juste valeur.Ainsi, il nous faut nous estimer à notre juste valeur, et pour prolonger la thèse de Kant, il ne s’agirait plus de nous voir comme une chose, mais comme autrui, dans la mesure où l'on se devrait à