Naître femme : une identité ?

2266 mots 10 pages
Naître femme... une identité ?

I : l'identité féminine, une acceptation dès la naissance

A sa naissance l'enfant, de par son physique va avoir une identité préétablie, naître femme est donc à priori une identité donnée à la naissance en fonction de son sexe. Et c'est en fonction de celui-ci qu'est opéré une éducation et un conditionnement patriarcal. A : une identité préétablie : Pour l'état civil, c'est le sexe anatomique qui définit notre appartenance à un genre précis. C'est ainsi qu'un individu sera désigné comme étant qui un garçon qui une fille aux yeux de son environnement socioculturel. Cet état est souvent incarné par le prénom donné à l'enfant, qui l'identifiera comme étant une fille ou un garçon. En fonction de cet état, l'environnement s'adaptera, consciemment ou inconsciemment, et concourra à la formation et à l'identification sexuelle de l'enfant. Un individu est reconnu comme appartenant à un genre dès sa naissance, voire avant (pendant la grossesse grâce à l'échographie). La désignation du sexe à la naissance et pendant les deux premières années de vie conditionne à vie l'identité de genre de l'individu. Cela peut poser des problèmes lorsqu'un garçon a été identifié comme une fille à la naissance et a été élevé en conséquence, et réciproquement dans les cas d'ambiguïté sexuelle. La société française et la plupart des sociétés dans le monde admettent l'existence de genres sociaux biens distincts et très codifiés : homme et femme. Le genre social est attribué de façon arbitraire, c'est-à-dire sans demander à la personne son avis, à la naissance par l'entourage. Cette identité est conférée dès la naissance, voire auparavant du fait du recours à l'échographie. Il est courant de s'amuser, à propos de la naissance d'un bébé, de son identité sexuelle avec la blague « II a des chaussons bleus, donc c'est un garçon ! ». Or la sagefemme ou le médecin accoucheur va annoncer aux parents : « vous avez un beau garçon ! », car ils voient les signes

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