Nietzsche le gai savoir
Nietzsche, dans le « le gai savoir » (paragraphe 344) publié en 1882, tente de répondre à la question : « sur quoi se fonde la science ? ». Cette question peut être la réponse à une autre question plus générale, qui est : «la science est-elle uniquement fondé sur la vérité ? ». Pour y répondre, Nietzsche rappel dans un premier temps que la science est contre les convictions, cependant comme le remarque Nietzche, pour rejeter toutes formes de convictions c’est qu’il faut déjà en avoir eu. C’est grâce à ce raisonnement qu’il en vient à dire que la science repose sur des croyances. Cependant ce texte à une limite qui n’est autre que la science repose également sur un principe d’objectivité.
La science apparait au début du texte comme étant totalement hermétique aux convictions : « dans la science, les convictions n’ont pas droit de cité » mais Nietzche opère immédiatement une exception en expliquant qu’elles peuvent être tolérée lorsqu’on créer des hypothèses. Cependant il insiste sur le caractère temporaire de celles-ci : «adopter le point de vue provisoire d’un essai expérimental, d’une fonction régulative ». En effet sans hypothèse on ne pas faire de sciences, et une fois le problème scientifique résolu, l’hypothèse de départ est immédiatement délaissé. Cette réflexion à ensuite amenée Nietzche à réfléchir sur les conditions pour lesquelles les hypothèses peuvent-elles être admises. En effet comme l’écrit l’auteur : «cela ne signifie-t-il pas que la conviction n'est admissible dans la science que lorsqu'elle cesse d'être conviction? ». Effectivement, la principal définition du mot science est : «Ensemble cohérant de connaissances relatives à certaines catégories de faits, d’objets ou de phénomènes obéissant à des lois et/ou vérifiées par les méthodes expérimentales ». Donc la science s’appuie toujours sur des preuves concrètes, or les convictions sont quant à elles ne sont pas concrètes, elles sont généralement fondés