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Elle voit s'étendre la forme classique du tissu périurbain en reliant les principales agglomérations et, surtout, les modes de la vie urbaine. C'est un phénomène mondial et différencié selon les continents. La métropolisation dans sa réorganisation de l'espace conteste la dualité territoriale rural/urbain.
Elle se caractérise surtout par la concentration des personnes et des activités dans les grandes villes. Les "métropoles" concentrent les activités de commandement (économique, politique, culturel...) et les fonctions tertiaires supérieures. Pour cette raison elles sont fortement attractives pour les populations.
La métropolisation entraîne aussi une redéfinition des espaces au sein de la ville. Les fonctions grandes consommatrices d'espace (loisirs, commerce, industries) sont rejetées dans les périphéries alors que les centres-villes sont réservés à l'habitat favorisé et aux activités à forte valeur ajoutée.
Il y a une double dynamique dans le phénomène de métropolisation, c'est à la fois une concentration d'hommes, d'activités et de valeurs sur un pôle urbain (en France, selon la définition qu'en donne l'INSEE, un pôle urbain est une unité urbaine offrant au moins 5000 emplois...) et une redistribution de ces attributs par le même pôle qui restructure ainsi son territoire d'influence. ette organisation accompagne la révolution des transports individuels mécanisés pour le bien être des citadins. Pour cette raison, elle prend d'abord forme aux États-Unis et s'étend uniformément en paysages caractérisés par le township . Puis c'est en Europe et au Japon, à partir des années 1970, qu'elle apparaît.
Cette polarisation autour des grandes villes est la conséquence de la concentration des emplois, qui sont surtout tertiaires, et qui entrainent des flux de migration pendulaire. Le