nomadisme philo
Dans le traité de Vitruve du Ier siècle avant Jésus-‐Christ, l’Architecture est présentée comme l’Art d’édifier qui répondrait à trois principes fondamentaux : utilitas (qui se traduirait du latin par utilité), venustas (beauté) et firmitas (solidité). Cette définition classique a profondément marqué la façon de voir l’Architecture, par exemple, par le retour au classicisme antique dès la période de la Renaissance en Europe et par le témoignage des édifices architecturaux qui répondent à ces trois principes. On la retrouvera au-‐delà de l’Europe que ce soit dans les bâtiments à l’échelle individuelle ou les plans de grandes cités. Il est maintenant intéressant de confronter cette notion de l’Architecture à celle du nomadisme. Dans le sens où l’Architecture comme on la voit classiquement, renvoie à la notion d’ancrage. On pourrait la considérer comme une entité immobile, qui est là, avec laquelle et autour de laquelle on vit tandis que l’architecture liée au nomadisme reprendrait de façon plus exclusive ce pourquoi elle est nécessaire à l’Homme. Le nomadisme pourrait illustrer le cas où l’Homme