Non TU NE VEUX PAS LIRE ÇA C'EST JUSTE PARCE QUE J'Y SUIS OBLIGÉ
En effet, l’auteur fait progresser les états d’âmes et les maux de Kimberlin, ce qui donne la force de frappe de la chute finale de la nouvelle.
L’intrigue est bâtie autour du contraste entre la pauvreté et la richesse, qui est notamment personnifié par les deux personnages importants, Kimberlin un clochard, et un inconnu riche. L’évolution sinueuse de l’état général de Kimberlin débute en étant déplorable. L’emphase est mise sur la détresse physique du pauvre homme qui n’a pas mangé depuis soixante-dix heures et qui a froid. Son supplice s’intensifie, alors qu’il passe devant une vitrine qui abrite de la nourriture que l’auteur décrit de façon alléchante. Le vocabulaire utilisé caractérise l’obsession de la nourriture ressentie par le personnage, ce qui permet de bien concevoir son désir de manger et sa détresse physique. Lorsqu’un inconnu lui offre de l’accompagner dans un bar, Kimberlin reprend espoir, les deux hommes boivent et jouent aux dés. L’auteur amorce alors la description de l’ascension positive de l’état générale de Kimberlin, le vocabulaire devient alors plus éloquent, « le liquide (…) communiqua à son être entier une douce chaleur, ça le réchauffait et l’enchantait ». Les succès de Kimberlin au jeu s’accumulent, mais la satisfaction temporaire que l’absinthe lui avait apportée se dissipe, la faim et les douleurs physiques s’emparent de lui à nouveau, et avec plus de forces. Le ton devient alors plus dramatique, et laisse germer un sentiment d’angoisse, dû notamment au fait que la situation originelle des deux personnages ne leur permettait pas de boire de l’absinthe un alcool dangereux, l’un étant cardiaque et l’autre affamé. Le niveau de bien être et de confort qu’avait préalablement atteint Kimberlin permet à l’auteur de rendre son l’effondrement physique ainsi que celui de l’inconnu beaucoup