Notre société est organisée...
« Notre société est organisée de telle sorte qu’il vaut mieux être une chose qu’une conscience » (citation tirée du livre : « Lorsque j’étais une œuvre d’art » d’E.-E. Schmitt)
Des hommes maltraités, emprisonnés, torturés, juste parce qu’ils ont eu un jour le courage de s’exprimer, de parler en âme et conscience, juste parce qu’ils avaient voulu essayer de changer le monde au moyen de leur parole. Ces gens-là, maintenant punis par les lois injustes de leurs pays sont considérés comme des animaux, des objets dont on a besoin sur le moment et puis qu’on jette. Cette introduction ne vous fait-elle pas réagir ? Cela ne vous choque-t-il pas ? On pourrait croire que ces lignes sont tirées d’un roman moyenâgeux où la démocratie et les droits de l’homme n’existaient pas encore mais pourtant, ce sont bien là des faits réels. C’est encore ce qu’il se passe à l’heure actuelle, dans ces pays où règnent dictature et maltraitances en tout genre.
Certains d’entre nous soutiendrons peut-être ce genre de méthode : le fait que l’homme ferait mieux de se contenter de vivre sous une forme possedable, sous une forme où tout le monde pourrait profiter de lui sans se préoccuper des sentiments, des pensées de la personne possedée, juste en considérant l’autre comme un objet…
Par contre, les défenseurs des droits de l’homme et de la liberté d’expression, eux, seront totalement opposés à ce genre de pratique. Ils jugeront cette pratique de totalement immorale et régressive pour la société. Pour ces personnes, chaque homme a le droit d’exister en tant qu’être humain part entière, d’avoir conscience du monde qui l’entoure sans qu’une quelquonque autre personne plus hautement gradée ne l’oppresse ou ne l’oblige à effectuer des actions dégradantes, qu’une autre personne ne le soumette et le considère comme un objet.
Selon Zeus Peter Lama, l’homme ferait mieux d’exister en tant qu’objet au vu de l’organisation de notre société moderne que d’exister