Nourrir Les Hommes
Question 1 (doc 1 et 2) :
Nous pouvons observer sur la première photo, une agriculture vivrière, c’est à dire une agriculture essentiellement tournée vers l'auto-consommation et l'économie de subsistance. La production n'est destinée ni à l'industrie agroalimentaire ni à être exportée. Elle est en grande partie auto-consommée par les paysans eux-mêmes. À gauche de la photo, il y a 2 vaches qui tirent la charrue que le paysan contrôle ce qui veut dire que ce paysan pratique une culture attelée. Les agricultures vivrières sont le plus souvent des monocultures ce qui est un assez gros problème car si une crise alimentaire sur le plan économique se passe cette agriculture est en faillite.
Nous pouvons observer sur la deuxième photo, une agriculture productiviste, c’est-à-dire recherchant la plus grande efficacité. Il y a 3 machines agricoles très sophistiquées qui s’occupent d’un champ. Il s’agit d’une motomécanisation puissante (tracteurs à 4 roues motrices de plus de 120 chevaux HP, matériels associées permettant de réaliser de nombreuses opérations en un seul passage). L’agriculture productiviste est une agriculture qui utilise beaucoup de pesticides, d’intrans ou même d’OMG ce qui n’est pas l’agriculture la plus durable.
Question 2 (doc 3) :
Sans la révolution verte, il y aurait eu une déforestation très intensive de la part des fronts pionniers (exploitation par l’homme d’un nouvel espace. Par abattage d’arbre au détriment de la forêt) ce qui aurait entraîné une destruction de la faune et de la flore qui dans certains écosystèmes aurait fini par faire disparaître certaines espèces de plantes ou d’animaux. La Révolution verte a permis « nourrir le monde » sans détruire la plus grande partie de la forêt tropicale. Mais la nécessité d’utiliser en quantité des produits agrochimique pour lutter contre les ravageurs et les mauvaises herbes dans certaines cultures a suscité des inquiétudes au plan écologique et des craintes