Nous faisons ce que nous voulons, sommes-nous libres ? Le thème de la liberté est depuis l’Antiquité un sujet que les philosophes aiment traiter car ce sujet apporte la possibilité de prendre des positions très diverses. Durant tous les siècles, les penseurs ont débattu en fondant des thèses sur la liberté et la volonté d’être libre. Le tout est de savoir si l’on peut associer volonté et liberté, est-ce que la volonté de faire nous rend libre ou au contraire apporte des barrières à notre liberté ? Si nous faisons une chose, cela veut dire que la chose que l’on fait à un aspect universel et que tout le monde a le droit de le faire, ce qui n’est pas le cas si le sujet seul fais une chose. Un acte est volontaire quand il trouve son principe dans une libre décision du sujet. De plus, la liberté est définie de deux manières différentes, soit elle est la possibilité de l’assouvissement de tous ses désirs, soit être libre c’est soumettre ses actes à sa volonté qui elle-même est soumise à la raison. Pour savoir si les actes que nous faisons nous rendent libres, nous allons tout d’abord considérer la liberté comme une possibilité d’assouvir tous ses désirs puis nous verrons la différence avec la seconde définition. Enfin, nous terminerons par voir comment d’autres philosophes ont tenu des thèses différentes de ces deux définitions. « Tout plaisir est, de par sa nature même, un bien, mais tout plaisir ne doit pas être recherché ; pareillement toute douleur est un mal, mais toute douleur ne doit pas être évitée à tout prix. » Voici une citation d’Epicure qui résume bien sa philosophie de vie. Epicure est un philosophe grec de l’Antiquité, vivant entre le quatrième et le troisième siècle avant Jésus-Christ, il est le créateur de l’école épicurienne, l’une des plus grandes en son temps avec l’école stoïcienne et l’école sceptique. L’épicurisme est une doctrine basée sur la recherche de la sagesse mais surtout du bonheur pour atteindre l’ataraxie, état de