Nous sommes les handicapées du coeur
On sort avec des amis pour pouvoir l’oublier, on essaye de faire semblant que notre vie est la plus parfaite, que rare sont nos pleurs mais arrêtons de nous voiler la face. On pense toujours à lui, a elle. Qu’est- ce que vous étiez bien avec lui ou avec elle, dans ses bras. Tout le monde disait que vous étiez le couple dont tout le monde rêvais. Quels êtres naïfs nous sommes d’avoir la présence d’esprit de penser à ça. On a l’impression de retourner en enfance avec ces rêves qui nous hantaient.
Mais il faut à peine une seconde pour voir que votre bien-aimé(e) soit dans les bras d’un(e) autre, ces bras ne sont pas les vôtres, ces baisers ne sont pas les vôtres. Une seconde et votre vie semble chavirée au plus haut point. Après ces mois, ces années vous pensez de plus en plus à lui/elle. Peut-être que je suis dure dans mes propos mais c’est exactement mot pour mot ce que je ressens et peut être que vous aussi. Ce n’est pas le fait d’avoir vu un/une étranger(e) à la place de vous mais c’est le fait de savoir qu’il/elle ne pense plus à vous et qu’elle a refait sa vie avec un/une autre. Vous vous dites et répète à vos proches la même phrase que celle qu’on trouve dans les films dramatique à l’eau de rose avec cet amour impossible entre un homme et une femme: «Tant qu’elle/il est heureux (se) je suis content(e) pour lui/elle. » Arrêtez de mentir vous n’êtes pas heureux enfin moi je le suis pas, je regrette tellement. L'amour rend aveugle. Rien n'est