Négociation capital risque
Son objet exclusif est la gestion d'un portefeuille de valeurs mobilières non cotées en bourse pour au moins 50 % de son actif net.
En contrepartie des risques qu'elle prend, la société de capital de risque bénéficie d'un régime fiscal avantageux.
Vous consultezCapital-risque : le mode d’emploi de la négociation
AuteurGuillaume Schier [*][*] GUILLAUME SCHIER est directeur associé du cabinet Dever... suite du même auteur
Le recours à une société de capital-risque apparaît dans de nombreuses situations comme la solution idéale pour financer un projet d’investissement risqué : création de société nouvelle, lancement d’un nouveau projet, reprise d’entreprise... Les sociétés de capital-risque semblent pouvoir intervenir là où les banques et autres institutions financières ne souhaitent pas intervenir du fait du niveau de risque trop élevé du projet ou de l’absence de garanties personnelles proposées par le promoteur du projet ou le repreneur de l’entreprise.
2 Cependant, l’appel à ce type de financement n’est pas sans poser de problèmes. Les sociétés de capital-risque ont leurs propres critères d’intervention et négocient souvent de nombreuses conventions en parallèle du contrat de financement. Entre l’entrepreneur et la société de capital-risque la négociation concerne plusieurs points : en particulier, le pacte d’actionnaires, l’adaptation de la gouvernance de l’entreprise financée, la rentabilité attendue, le reporting financier demandé et les contraintes financières et opérationnelles imposées.
A quoi sert le capital-risque ?
3 Le recours à une société de capital-risque s’impose lorsque les solutions traditionnelles ne permettent pas le financement du projet. L’intervention de ces sociétés prend le plus souvent la forme d’un apport en fonds propres complété éventuellement par des titres de dette. Le financement en fonds propres peut