Obama
Le président américain a prononcé, dimanche 22 mai, un discours très attendu devant l'Aipac, le principal lobby pro-israélien des Etats-Unis. Barack Obama a réitéré son soutien à la création d'un Etat palestinien reposant sur les frontières d'avant la guerre de 1967.
Jeudi, le chef d'Etat américain avait déjà, lors d'une allocution au département d'Etat, évoqué un Etat palestinien avec de telles frontières. Une proposition qui a tendu les relations entre les deux alliés : le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a refusé toute discussion sur le sujet, obligeant M. Obama à reconnaître un différend entre Israël et les Etats-Unis. Et ce alors que M. Netanyahu est attendu pour une visite officielle à Washington.
Devant l'Aipac, Obama – maintes fois applaudi – a toutefois donné des gages aux Israéliens et à leurs soutiens aux Etats-Unis. "Même si nous pouvons être en désaccord parfois, comme des amis peuvent l'être, les liens entre les Etats-Unis et Israël sont inaltérables, et l'engagement des Etats-Unis envers la sécurité d'Israël est inébranlable", a-t-il soutenu.
Un discours qui a, semble-t-il, été apprécié par le premier ministre israélien. "Je suis en accord avec le désir du président d'encourager la paix et j'apprécie ses efforts passés et actuels pour parvenir à cet objectif", a dit Benjamin Netanyahu dans des commentaires visant apparemment à désamorcer une mésentente croissante avec M. Obama sur le dossier israélo-palestinien.
Les frontières de 1967. S'il a réaffirmé son idée d'un Etat palestinien basé sur les lignes de 1967 avec des échanges de territoire, Barack Obama a souligné que ces échanges aboutiraient à un tracé de frontières différent de celui issu du conflit de 1967. M. Obama a jugé que "des représentations fausses" avaient été faites de son opinion. La position du président