Obesité génétique
Les dépenses énergétiques, variables selon les individus, semblent être sous la dépendance de facteurs génétiques; ce qui explique que certaines personnes ne grossissent absolument pas malgré des régimes très hypercaloriques.
Le métabolisme basal est donc sous dépendance génétique; les individus ayant un métabolisme basal faible ont un risque de prise de poids très supérieur.
La thermogenèse postprandiale, c'est-à-dire la fabrication de chaleur après le repas, est également sous dépendance génétique. C'est-à-dire que certains fabriquent plus de chaleur que d'autres, donc ont plus de chance de rester maigres.
L'activité physique semble avoir un coût énergétique différent selon les individus, c'est-à-dire que pour le même effort, certains useront plus de calories que d'autres. Cela semble également sous dépendance génétique.
Le métabolisme énergétique est contrôlé en partie par l'hypothalamus (cerveau primitif) qui règle l'appétit et la sécrétion d'insuline.
Des facteurs génétiques semblent également intervenir dans le métabolisme des lipides. La protéine lipase est l'enzyme de stockage des triglycérides dans le tissu adipeux. Son taux et son activité sont élevés dans les adipocytes (cellules grasses) des obèses.
Il semble certain que plusieurs gènes soient impliqués dans l'obésité, ces éventuelles malformations génétiques n’étant en fait qu'une prédisposition qui ne se manifestera qu'en fonction de l'environnement socioculturel en particulier.
Il serait très utile de connaître exactement les gènes en cause de manière à mettre en oeuvre très précocement les règles d'éducation nutritionnelle pour prévenir l'obésité.
Les études d'épidémiologies génétiques doivent donc se poursuivre.
Une équipe