Oedip
Actuellement en 2ème année d’assistante de service sociale à l’IUT2 de Grenoble, j’effectue mon stage auprès d’une Animatrice Locale d’Insertion sur l’un des treize territoires du département de l’Isère. Ce territoire rural est composé de 39 310 habitants.
Le métier d’Animateur Local d’Insertion (=ALI) est apparu en 1991 dans le cadre du revenu minimum d’insertion. Né d’une volonté du conseil général et des collectivités locales, l’ALI intervient dans une visée d’insertion professionnelle vers un emploi durable des adultes bénéficiaires du revenu minimum d’insertion. Depuis l’apparition du revenu de solidarité active en 2009, l’Animateur Local d’Insertion est référent unique dans le parcours « emploi renforcé ». Le référent unique d’insertion est garant du bon déroulement de ses accompagnements. Sur ce territoire, le poste de l’ALI est porté administrativement par la communauté de commune. Il répond à la mission d’insertion du conseil général, l’ALI est sous l’autorité fonctionnelle du chef de service développement social et insertion. L’Animateur Local d’Insertion intervient ici dans le cadre de l’insertion. Les actions menées par l’ALI rentrent dans le cadre de son cahier des charges, défini par la délibération avec le conseil général du 18 juin 2009 : « il a pour mission d’accompagner les allocataires du Revenu de Solidarité Active « socle » dans leur parcours emploi renforcé, c’est à dire les demandeurs d’emploi dont l’autonomie et le projet professionnel ne sont pas suffisamment confirmés pour accéder à l’offre de service de Pôle Emploi de droit commun ».
Afin de répondre au mieux à ses missions et de manière à mettre en place correctement ses actions, l’ALI doit prendre en compte les différentes offres de service sur le territoire, en s’appuyant sur un partenariat local. Le partenariat est, d’après le dictionnaire Larousse, « un système associant des partenaires sociaux ou économiques, et qui vise à établir des relations d’étroite