OK Glass
Evoquer l'expérience de Google Glass est assez compliqué, dans la mesure où c'est vraiment un appareil mobile complètement inédit. Inédit donc nécessitant un certain temps d'adaptation, ne serait-ce que pour ajuster Glass à ses yeux. Les premiers contacts sont assez difficiles : placer la monture de manière à ce que l'on puisse voir l'affichage dans son intégralité, sans pour autant avoir le prisme dans son champ de vision n'est pas chose aisée. On ne voit rien, on ajuste, l'écran s'éteint, on ne sait pas comment le rallumer…
Mais on finit par trouver le réglage adéquat. Un affichage vient se superposer dans un coin de votre champ de vision. Très déroutant au premier abord ! L'interface est heureusement sobre et peu intrusive. Ne vous attendez pas à avoir le Jarvis d'Iron Man sur votre rétine : l'interface consiste en une série d'écrans que l'on fait défiler au moyen de la surface tactile, et mettant l'accent sur des polices sobres, dans la lignée des interfaces déployées par Google ces derniers temps (Google Now, Play Store…)
Que fait-on exactement avec Google Glass ? Pour l'instant… Pas grand-chose, du moins pas facilement. Les applications sont encore assez limitées : navigation GPS, consultation des mails, client Twitter intégré, capture photo/vidéo, ou encore appel et même Google Hangout. La difficulté lors de notre premier contact réside dans l'absence totale de géolocalisation à l'heure où nous écrivons ces lignes. Google Glass ne comprenait que l'anglais, et visiblement plutôt l'anglais américain, et évidemment, la recherche d'adresses à Lyon est assez problématique. Évidemment, il est impensable que ce soit encore le cas lorsque Google Glass sortira dans le commerce.
Néanmoins, le guidage GPS est, avec la capture vidéo, l'usage le plus évident et le plus parlant quant au potentiel de Glass. Disposer d'une carte bénéficiant d'une boussole dans son champ de vision s'avère évidemment plus pratique que baisser les