Olivia
Il y a en France, d’après l’INSEE, actuellement 1 790 000 enfants pauvres (sur 15 millions d’enfants) dont 960 000 vivent dans des familles touchant un minimum social.
37,7 % d’entre eux soit 675 000 vivent avec leurs deux parents au sein d’une famille nombreuse (3 enfants et plus).
31,5 % soit 565 000 vivent dans une famille comptant un ou deux enfants.
12,1 % vivent avec d’autres personnes que leurs parents.
18,6 % d’entre eux, soit 334 000 vivent dans une famille monoparentale (en quasi-totalité avec leur mère). La cause la plus évidente de la pauvreté est la situation professionnelle des parents : un chômage qui se prolonge conduit rapidement vivre avec des minima sociaux inférieurs au seuil de pauvreté. La situation familiale joue aussi : un enfant issu d’une famille monoparentale a deux fois plus de risques d’être pauvre qu’un enfant qui vit avec ses deux parents. D’autres facteurs complètent ce tableau. La nationalité : 28 % des enfants de parents non ressortissants de l’Union européenne sont pauvres, contre 6 % pour les Français. Mais aussi la taille de la famille :47 % des enfants pauvres vivent dans une famille de plus de trois enfants, alors qu’ils ne forment que 34 % de l’ensemble des enfants.
Beaucoup d’enfants vivent donc dans l’insécurité économique et sociale et demeurent à l’écart des normes de confort dont bénéficient les autres enfants. Les répercussions sont nombreuses, en particulier sur la santé : ils souffrent davantage de surpoids ou d’obésité, par exemple, que le reste des enfants (21 % contre 15 %). Mais surtout, la pauvreté appelle la pauvreté. Si le niveau de diplôme des parents reste le moteur de la réussite scolaire des enfants, le niveau de vie familial joue également. De la