En 1791, Olympe de Gouges, femme de lettre et tout à la fois, femme politique Française, rédige La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. Dans l'extrait que nous étudions (avant-propos ; préambule ; article premier) Olympe de Gouges essaye de convaincre et de persuader que les femmes ont tout à fait les mêmes droits que les hommes.
Comment Olympe de Gouges conteste-t-elle les rapports entre les hommes et les femmes ?
Dans une première partie nous présenterons une dénonciation émotionnée de la condition féminine puis dans une seconde partie, un plaidoyer argumenté en faveur des femmes.

I- Une dénonciation émotionnée de la condition féminine.
A. Une réelle critique envers les hommes.
- Dans le paragraphe 3 de l'avant-propos, Olympe de Gouges utilise des procédés pour critiquer les hommes :
Registre satirique : « l'homme seul s'est fagoté un principe de cette exception » elle dénonce le fait que les hommes se fabriquent leurs propres lois puis « bizarre, aveugle, boursouflé de sciences et dégénéré » elle exprime une exagération méchante.
Registre polémique : « il prétend jouir de la Révolution, et réclamer ses droits à l'égalité, pour ne rien dire de plus. » c'est un procédé de dévalorisation.
- Dans le premier paragraphe du préambule, Olympe de Gouges donne une certaine sériosité à sa déclaration :
Elle n'oublie personnes : « les mères, les filles, les sœurs », « afin que les réclamations des citoyennes » elle prend très au sérieux cette cause et respect même les envies des autres femmes, des citoyennes.
Elle détient aussi un maximum d'arguments, tout en faisant un enchaînement.
B. Un pouvoir incertain.
- Dans le paragraphe 1 et 3 de l'avant-propos, il subsiste des termes dénoncent le pouvoir des hommes sur les femmes :
« tu ne lui ôteras pas du moins ce droit » ici, Olympe de Gouges veut expliquer qu'une femme à le droit de s'exprimer et non de ce taire.
« qui t'a donné le souverain empire