Olympe de gouges, déclaration des droits de gouges
»Question rhétorique introduite par « mais » conjonction de coordination qui marque l’opposition et ici le paradoxe qu’elle suggère : le vice pourrait engendrer un bien, une meilleure condition pour les femmes. Le ton est bien sûr ironique. Olympe de Gouges met en évidence un état de fait qu’elle honnit : les femmes ne pouvaient améliorer leur situation qu’en se « vendant », qu’en usant de leurs charmes auprès des hommes pour en tirer profit, ce qu’elle considère comme immoral et pourtant inévitable.« Une femme n’avait besoin que d’être belle ou aimable ; »Les deux adjectifs « belle », « aimable » caractérisent les attributs féminins traditionnels : la beauté et le charme. La restriction « ne…que » souligne l’ineptie de cette conception de la femme réduite à son apparence physique (réification) ou à son amabilité, sa sociabilité et dénoncent cet état de fait. Le verbe à …afficher plus de contenu…
(l.15 à 21)« D’autres exemples encore plus touchants s’offrent à la raison. » A présent Olympe de Gouges annonce avec les termes « encore plus touchants » qu’elle va user de la persuasion, stratégie argumentative qui consiste à user des sentiments pour convaincre son auditoire. Elle espère toucher, au-delà des sentiments, la raison des lecteurs, donc réussir à les convaincre. « Une jeune personne sans expérience, séduite par un homme qu’elle aime, abandonnera ses parents pour le suivre ; »Elle introduit donc un récit mettant en scène « une jeune personne » : les termes sont au singulier, on se représente donc la jeune fille. Cela permet de rendre le personnage plus