Omar m'a tuer
Récemment un film adapté de l’affaire criminelle surnommée « Omar m’a tuer » est sorti. Il est inspiré d’une enquête s’étant déroulée en 1995 mais qui n’a jamais été réellement résolut.
Omar RADDAD, un jardinier travaillant pour la famille Marshall d’origine marocaine, est accusé du meurtre de la grand-mère Ghislaine. Celle-ci a été retrouvée morte dans le sous-sol de la maison familiale face à un mur sur lequel été inscrit, avec le sang de la victime : Omar m’a tuer. L’absence de preuve et de mobile plausible nous amène à nous demander si cette affaire ne met pas en évidence certains problèmes de la société.
L’inculpation
Condamnation sans preuve. Omar Raddad est immédiatement considéré comme le principal suspect car les inscriptions le désignent même s’il fut tout d’abord placé en garde à vue en tant que témoin important. En effet, la gendarmerie craignait une fuite vers son pays d’origine.
Il a donc était questionné sur ses activités pendant l’heure du crime et il affirmera avoir croisé plusieurs personnes qui lorsqu’ils ont été interrogé ont niés ces propos.
Omar s’étant reproché une avance de salaire de la victime, la police jugera que c’est un mobile suffisant pour l’inculper du crime.
Le procès
Au cours du procès, Omar sera qualifié de personne si gentil, qu’il ne ferait pas de mal à une mouche. Ce à quoi le président Armand Dijian répondra : « son mari est aussi gentil que lorsqu’il égorge un mouton » effectuant ainsi une référence à l’aide, fête religieuse musulmane. Il sera par ailleurs accusé de fréquenter des prostituées et d’être addict aux jeux d’argent.
La défense de l’avocat Maitre Jacques Vergès s’appuyera sur différents éléments : * Omar n’étant pas présent le jour de la mort de la victime le 24 juin 1991 pourtant la date de mort a été fixée au 23 juin 1991. * Un homme déjà accusé et condamné par la cour d’assise 8 ans auparavant de meurtre n’a même pas été suspecté. * Aucune empreinte,