On ne badine pas av blessures gouttes de leur sang. cicatrices décharnés champ lexical de la souffrance perdican se moque des religieuses que camille a fréquentées : elles critiquent les hommes, se plaignent des
gouttes de leur sang.
Cicatrices
décharnés
Champ lexical de la souffrance
Perdican se moque des religieuses que Camille a fréquentées : elles critiquent les hommes, se plaignent des souffrances qu’elles endurent. A les écouter, on a l’impression qu’elles ont souffert bien plus que le Christ.
elles ontcoloré ta pensée virginale des gouttes de leur sang.
elles t’ont montré avec horreur la route de leur vie
métaphores
Les nonnes ont décrit négativement les hommes…
(virginale : de jeune fille vierge)
comme devant les plaies de Jésus
comparaison
Les souffrances qu’elles endurent semblent pires que celles du Christ.
PERDICAN
Il y a deux cents femmes dans ton monastère (…) sais-tu qui elles sont ?
PERDICAN
Adieu, Camille, retourne à ton couvent (…) créé par
mon orgueil et mon ennui. “
CAMILLE
Vous me faites peur ; la colère vous prend aussi.
CAMILLE
Ni pour moi, n’est-ce pas ?
Tirades
répliques
Ici, Perdican parle tout seul : c’est une longue tirade, interrompue par deux répliques très courtes de Camille.
Cela révèle que Perdican en a lourd sur le coeur.
elles te les ont fait toucher
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Vous me faites peur ; la colère vous prend aussi.
Pronoms personnels
tutoiement
vouvoiement
P tutoie C, alors que celle-ci le vouvoie.Cela montre que C met une distance avec P, qui, lui, essaye de se rapprocher d’elle. C est prisonnière de son éducation religieuse.
P tente de la bousculer : le tutoiement n’est pas l’indice d’un manque de respect, mais d’une certaine familiarité. Cela renforce le décalage entre eux : ils ne tiennent pas le même langage, étant radicalement différents.
Elles qui s’assoient près de toi avec leurs têtes branlantespour verser dans ton oreille leur vieillesse flétrie, elles qui sonnent dans lesruines de ta jeunesse le tocsin de leur désespoir, et qui font sentir à tonsang vermeilla fraîcheur de leurs tombes
Savent-elles que c’est un crime qu’elles