« On peut enchaîner un homme mais pas ses rêves, on ne peut empêcher personne de voyager ». alain borer
« On peut enchaîner un homme mais pas ses rêves, on ne peut empêcher personne de voyager ». On peut analyser cette phrase comme un simple raisonnement logique : « On ne peut pas empêcher un homme de rêver, or le rêve est un voyage, donc on ne peut empêcher personne de voyager ».
Mais est-ce vraiment aussi simple et incontestable ? De plus un rêve peut-il vraiment être considéré comme un voyage ?
Tout d’abord, la première partie de cette phrase est incontestable. Il nous est impossible d’empêcher quelqu’un de rêver. Le rêve fait parti de nous, un être humain a besoin de rêve et d’utopie pour vivre. Si l’on considère le rêve comme étant un voyage, il nous est donc impossible d’empêcher quelqu’un de voyager. De plus, nous pouvons examiner une similitude entre le rêve et le voyage : lorsque nous rêvons, notre imaginaire nous fait voyager dans nos pensées, dans nos désirs. Nous sommes libres de rêver et de voyager dans nos pensées. Nous ne rêvons pas seulement lorsque nous dormons, le rêve peut comprendre le rêve de toute une vie (avoir un bon boulot, des enfants…) Personne ne peut empêcher l’imaginaire de prendre le dessus sur la réalité. La liberté de rêver est donc la même que la liberté de voyager. Le rêve nous fait voir et revoir des paysages, des personnes et nous fait ressentir des sensations de la même manière de nos plus beaux voyages. Bien sur nous parlons de voyage mental et non physique.
Cependant, nous n’avons pas toujours la possibilité de pouvoir voyager. Plus nous grandissons, plus nous avons des contraintes qui nous empêche de pouvoir rêver à ce que l’on désir. Car nous savons que ce rêve est irréalisable et utopique par rapport à notre situation de vie. Nous sommes donc dans l’incapacité de voyager ou encore de rêver de pouvoir voyager.
Par exemple : un père de