Les « open data » vers un nouveau modèle de gouvernance des biens communs informationnels. Les pays anglo-saxons ont été les premiers à initier un mouvement d’ouverture de leurs données en mettant en place des portails dédiés: les Etats-Unis en 2009 (data.gov) et le Royaume-Uni en 2010 (data.gov.uk). La France, quand à elle n’ en est qu’ à ses débuts mais rattrape son retard. L’open data (ou donnée ouverte) est la représentation numérique d’une information brute, généralement publique, qui a pour but d’être accessible sans restriction d’utilisation. L’information sociale, politique, économique, météorologique ou même touristique d’un territoire, peuvent être la base d’un nouvel élan démocratique à de nouveaux services aux citoyens. Nous étudierons les contextes de l’émergence de l’OpenData dans le monde politique/économique, sociale/culturelle et technologique. Quelles en sont les ouvertures progressives, les enjeux et les risques. Maintenant, plusieurs locales existent (début 2011), le gouvernement français a lancé Etalab (portail permettant un accès direct et simple au données publiques), qui devrait être mis en ligne au courant de ce mois ci (Décembre 2011). Une vraie base de données publiques, sous un format ouvert et librement réutilisables. Rennes, la pionnière en France. Depuis le 1er octobre 2010, on trouve sur data.rennes-metropole.fr une série de jeux de données sur la vie quotidienne, l’urbanisme et surtout les transports. Une quinzaine d’applications pour smartphones ont été développées, toutes relatives à Vélo STAR (le service de vélo de Rennes). La plupart d’entre elles ont attrait aux transports et à l’image de « Tout Rennes bouge », une application pour smartphone qui permet de consulter les horaires de passage des bus ou des métros, de les visualiser sur une carte, de s’informer des perturbations du réseau... Éric Besson, ministre de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique, a donné le coup d’envoi de l’appel à projets européens Open