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Les chiffres romains tels qu'ils sont utilisés aujourd'hui mettent en jeu sept signes :
I (1), V (5), X (10), L (50), C (100), D (500), M (1000).
Emplois actuels des chiffres romains
Les chiffres romains ne sont plus utilisés qu'avec valeur sémantique de nombres ordinaux, marqués ou non comme tels (Napoléon III = Napoléon le troisième ; cf. d'ailleurs Napoléon Ier). Et ils ne le sont que dans un nombre limité de cas et en concurrence avec les chiffres arabes. Ils sont utilisés conformément à des conventions traditionnelles, ou aussi en alternance avec des chiffres arabes ou des lettres (distinction entre plusieurs suites ordonnées). Pour les nombres cardinaux, on utilise exclusivement les chiffres arabes.
Exception : dans le domaine du rugby, les chiffres romains sont employés pour indiquer le nombre de joueurs et de là, les noms des clubs ou des équipes : le XV de France, le rugby à XV, le rugby à XIII ; le XV néo-zélandais, le XV des All Blacks.
Voir aussi l'utilisation de chiffres romains dans les bandes dessinées d'Astérix et Obélix, pour faire couleur locale.
Actuellement, trois jeux de chiffres romains sont disponibles selon les techniques dont on dispose, grandes capitales, minuscules, petites capitales :
I V X L C D M i v x l c d m I V X L C D M
On emploie parfois les petites capitales, en alternance avec les grandes capitales, pour marquer une hiérarchie.
Petites capitales
A une époque post-classique, et bien au-delà, on a parfois écrit les chiffres romains en minuscules, en harmonie avec les autres types de caractères employés pour le texte (onciale, minuscule caroline, écriture humanistique) : i v x l c d m. Le dernier i d’un nombre (ou d’une partie d’un nombre) a été parfois remplacé par j :
(Pline 1497 : V, v et vii, Weltchronik, Blat 256)
A partir du XVIe siècle, on utilise de plus en plus les petites capitales à la place des minuscules.
Emplois conventionnels
– millénaires et siècles (les chiffres