Optimisation logistique
Le paysage logistique actuel est en pleine évolution. Selon
Serge Rambault, Président de l’ESLI (École Supérieure de
Logistique Industrielle) de Redon,
Président de la société Le Roy
Logistique (Vern-sur-Seiche) et chef d’entreprise référent pour la CCI
Rennes Bretagne sur cette filière, il existe trois éléments principaux ayant un impact fort sur la logistique
: « La mondialisation fait que l’on assiste à un déplacement des usines vers des pays à faibles coûts sociaux et qu’il faut donc aller chercher plus loin les marchandises ; l’ecommerce change le comportement d’achat des consommateurs qui ont de nouvelles exigences en terme de rapidité et veulent être livrés à domicile ; et paradoxalement, il y a une prise de conscience de l’impact environnemental des déplacements.
De surcroît, la crise est un accélérateur des bouleversements du paysage logistique actuel, justement parce que l’optimisation logistique est un levier pour faire des économies et donc un enjeu de sortie de crise ». Une entreprise qui possède une « supply chain »
(chaîne logistique) bien organisée depuis l’approvisionnement jusqu’à la livraison du produit final, capable d’apporter la bonne marchandise au bon endroit, le plus vite possible et le moins cher possible sortira vraiment du lot. Cette nouvelle donne a des conséquences sur les systèmes de distribution comme de consommation et le but poursuivi par les entreprises est donc d’atteindre une optimisation globale sur toute la chaîne : optimiser la qualité de service et les coûts, gérer à la fois des flux physiques (marchandises), des flux d’informations (bons de livraison, commandes) et des flux financiers.
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Dès lors, les entreprises doivent se poser la question des compétences logistiques qu’elles ont à intégrer : « l’anglais, lu, écrit et parlé, car la logistique devient vite une affaire de commerce international
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