Ornementation et fonctionnalité dans le design
Entre la fin du XIXème et le début du XXème siècle, la naissance de mouvements engendre de grands questionnement/bouleversement dans les domaines artistiques. L’Arts & Crafts cherche a mettre en avant le travail de l’artisan en le réintroduisant dans les objets usuels, mais pour élargir l’accessibilité à ces produits, il associer l’artisanat à l’industrie. Les sécessions germaniques cherchent aussi à valoriser la production artisanale en créant des forme modernes qui rompent avec l’art nouveau, ou en associant l’artisanat et l’industrie. L’art nouveau quand à lui, se manifeste en valorisant le travail de l’homme, il cherche à créer des objets où la création se manifeste dans le moindre détail, en s’inspirant des formes présentes dans la nature. L’association de l’artisanat et de l’industrie que cherches à créer ces différents mouvements amène à se questionner sur l’importance de l’ornement, associé à l’artisanat, et l’importance du fonctionnel, associer à l’industrie. Henri Van de Veld, décrit en 1903, dans les Sermons Laïcs que les créateurs ne penseront la forme d’un objet qu’en rapport à sa fonction, qu’en rapport à ce qu’il est, et qu’en accord avec le matériau dans lequel il est fait. Il exclut toute ornementation, tout embellissement de l’objet doit être justifiable et ne doit pas changer l’aspect général de celui-ci. Accompagnons la citation de cet anti-ornementaliste, nous avons quatre documents picturaux. Le premier, un bureau de Van de Velde, daté de 1896, appartenant au mouvement des sécessions germaniques. Le second, un guéridon de Louis Majorelle, appartenant au mouvements des arts nouveaux, daté de 1902. Daté de la même année, nous analyserons La chaise pour la Hill House, de C.R. Mackintosh, que l’on peut qualifier d’héritier de l’art & kraft. Et enfin une chaise pour des musiciens de Richard Riemerschmid, datée de 1899, faisant partie des sécessions germanique. A l’aide de ces documents, nous nous proposons