Outsiders, de h.becker
Outsiders, de Howard Becker
1)
Howard Becker écarte plusieurs définitions de la déviance.
Premierement il écarte la conception purement statistique, selon laquelle ce sont déviantes les individus qui s´écartent beaucoup de la “moyenne”. Bennet donne à cette conception le mérit de ne pas introduire des jugements de valeur (comme le font d´autres conceptions) toutefois il l´écarte pour être trop simpliste et ne pas differencier entre les differentes types d´éloignement de la moyenne. Ainsi, avec cette definition les individus qui ont transgressé des normes et ceux qui non sont melangés: les individus roux et meurtriers seront également déviantes, puisqu´ils sont loin de la moyenne.
Aussi il écarte la vision de la déviance comme le produit d´une “pathologie”. Cette conception, qui est très repandu et souvent defendu par des psychiatriques, compte, entre ses defenseurs, avec tout sorte de desaccords sur ce qui difference un organisme en bonne santé d´un autre en mauvais santé. Becker trouve que cette définition de la déviance n´est pas apropié puisqu´elle situe la source de la deviance seulement au niveau individuel, et ignore la dimension social, nécessaire pour pouvoir comprendre le phénomene.
Finalement Becker écarte la conception de la definition de la déviance qui décrit les deviants comme ceux qui ont transgressé des normes. Pour lui cette vision est insuffisante, car il y a des gens qui ont transgressé des normes mais qui ne sont pas perçus comme déviantes, et d´autres qui n´ont pas enfreint aucune norme mais qui sont ettiquetés comme déviants.
2)
Becker affirme que “le déviant est celui auquel cette étiquette a été appliquée avec succès et le comportement déviant est celui auquel la collectivité attache cette éttique” (p.33). Becker expresse ainsi sa thèse principal, à savoir, que la déviance est crée par la societé. La carácteristique commun de tous les individus perçus comme déviantes est,