Ouvriers de rimbaud
D’emblée, la particule vocative « Ô » associée à une note lyrique se distingue par son caractère exceptionnel et son côté hyperbolique qui ne font que confirmer une connotation de surprise, d’étonnement. En effet, il est piquant de remarquer que cette particule précède le syntagme « cette chaude matinée d’hiver » qui n’a rien de lyrique en soi. Ainsi, cette touche de lyrisme sera éphémère et fera vite place à un côté plus descriptif, voire prosaïque témoignant d’une alternance entre la description et l’interprétation personnelle. Cependant, la réapparition soudaine de cette particule vocative au milieu du dernier paragraphe dans le syntagme « Ô l’autre monde » va de pair avec une résurgence lyrique accompagnant l’évocation d’un endroit idéal. Ainsi, ces deux notes