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II.
Les théories du protectionnisme
La concurrence internationale est jugée néfaste pour certains pays et secteurs qu’il convient de protéger.
La !" protection des industries dans l’enfance
• Le protectionnisme éducateur peut échouer. Exemple : Algérie, Amérique du sud où les aides ont été attribuées à des secteurs non rentables et peu concurrencés au niveau international. L’argument de la protection de l’emploi • Même si les salaires dans les autres pays sont moins élevés, la productivité peut aussi y être moindre. Si ce n’est pas le cas, l’avantage comparatif n’est pas réel et ne mérite pas de mesure de soutien (cas des quotas d’automobiles japonaises en France, Angleterre et U.S.A.). • Les pays protectionnistes s’exposent à des mesures de rétorsion de leurs partenaires, ce qui peut être dévastateur pour l’emploi.
III.
Définir une politique commerciale de l’insertion dans les échanges
La nécessité !" internationaux
Pour les pays développés • La plupart des industries bénéficient de rendements d’échelle croissants, ce qui les conduit à rechercher les débouchés les plus vastes possibles, or souvent le marché intérieur ne suffit pas. • Les consommateurs veulent payer le prix le plus bas possible pour un produit donné et avoir le choix, or le but de l’économie est d’augmenter le bien-être de ses citoyens. • Les échanges stimulent donc la croissance en augmentant les débouchés et las gains de productivité, en restituant du pouvoir d’achat aux consommateurs et en diffusant les connaissances. Pour les pays en voie de développement • L’ouverture attire les investissements étrangers (apport de capitaux ET de techniques) : elle favorise le développement, et oblige les industries à devenir compétitives. • Il est généralement admis qu’elles soient protégées au départ (problème de la taille